En 2013, quand j’ai fondé mon cabinet de coaching, il m’a été chaudement recommandé de ne pas « brouiller les pistes » en affichant mon identité de thérapeute aux côtés de celle de coach. Surtout bien cloisonner les 2 activités pour éviter tout amalgame ! Comme s’il y avait quelque chose de suspicieux à être thérapeute quand on est coach et vice versa. Or, de la même manière que le coaché est la même personne au bureau et à la maison, je suis la même personne en coaching et en thérapie.
Mes premières années ayant été consacrées au coaching, je n’ai cessé de faire vivre, dans l’ombre, mon identité ‘clandestine’ de thérapeute. Notamment, j’ai clarifié les 3 piliers de ma démarche d’accompagnement, qui propose d’explorer en profondeur les enjeux de la personne pour lui permettre de se développer professionnellement.
Dans cet article, je témoigne de la pertinence de mettre à profit, en coaching, mes compétences de thérapeute, pour répondre aux besoins d’accompagnement des entreprises. Dans le même temps, j’ai à cœur de distinguer le coaching de la thérapie, l’un et l’autre relevant d’un cadre d’intervention spécifique dont le respect garantit la sécurité du coaché et le sérieux de l’approche.